Explication de l'effondrement du bâtiment N.7 du World Trade Center

Septembre arrive. Avec lui, la fin des vacances, la rentrée des classes, mais aussi la commémoration des attentats du 11 septembre. Le rapport de l'Institut américain de surveillance des normes techniques arrive avant l'hommage aux victimes et met fin à la polémique sur l'effondrement du bâtiment N.7 du World Trade Center : le bâtiment n'était pas piégé aux explosifs.

Le 11 septembre 2001, les tours jumelles, les tours 1 et 2 du World Trade Center, sont percutées par des avions de ligne devenus les armes d'attentats-suicides. Elles s'écroulent, mais ne sont pas les seules à s'écrouler : le bâtiment N.7 du World Trade Center suit. Comment expliquer cet effondrement alors que le bâtiment N.7 n'a pas été directement touché par les attaques ? Alors que le monde s'interroge sur les possibilités techniques d'un tel effondrement (il s'agit du premier cas d'incendie provoquant l'effondrement total d'un building élevé), les théories complotistes naissent, rejetant le dégât collatéral et expliquant l'effondrement du bâtiment N.7 du WTC par des structures piégées.

Bientôt 7 ans après le chaos, le rapport de l'Institut américain de surveillance des normes techniques explique que le bâtiment s'est effondré suite aux incendies qui s'y sont déclarés une fois les tours 1 et 2  touchées par les avions kamikazes, non à cause d'explosifs (aucun témoignage ne fait référence aux décibels que l'explosion du bâtiment N-7 n'aurait pu manquer de faire entendre) ou de carburant, mais à cause de débris incandescents.

D'après l'enquête scientifique de 3 ans du National Institute of Standards and Technology (NIST) menée par 50 experts (dans différents domaines, dont les explosifs, l'ingénierie ou la construction), analysant les témoignages vidéos ou photographiques et réalisant des simulations détaillées par ordinateur, des débris incandescents sont tombés de la tour 1, allumant des incendies - devenus d'autant plus incontrôlables que les extincteurs à eau n'ont pas fonctionné à cause de l'endommagement du système de pompage de la ville par l'effondrement des deux tours percutées - se propageant jusqu'au bâtiment N-7 où les feux successifs ont fait fondre les plafonds et les sols et provoqué la fusion des structures portantes centrales engendrant l'effondrement. Affaire classée.